L'éloignement du territoire français
Si une OQTF vous est notifiée, vous devez contacter un avocat dans les plus brefs délais.
Le délai pour contester une OQTF devant le tribunal administratif est indiqué sur l'arrêté : 48 heures, 15 jours ou 30 jours
L'OQTF peut être ou non assortie d'un délai de départ volontaire.
Elle peut aussi être assortie d'une interdiction de retour sur le territoire français (IRTF) ou d'une interdiction de circulation.
L'OQTF peut être notifiée à :
- un étranger qui n'est pas entré régulièrement en France (sans visa), sauf pour les demandeurs d'asile, conformément à la Convention de Genève
Remarque : l'entrée irrégulière ne peut plus être opposée à une personne si elle a obtenu par la suite une carte de séjour
- un étranger qui se maintient en France à l'expiration de son visa ou au-delà d'un délai de 3 mois s'il était dispensé de visa
Remarque : le jeune majeur entré en France alors qu'il était mineur dispose d'un délai d'un an ou de 2 mois, selon la situation, pour demander un titre de séjour
- un étranger qui s'est vu refuser la délivrance ou le renouvellement d'un titre de séjour ou d'une autorisation provisoire de séjour
Remarque : un refus de séjour implicite (4 mois après le dépôt de la demande) peut justifier une OQTF
- un étranger à qui la qualité de réfugié ou le bénéfice de la protection subsidiaire a été définitivement rejeté
Remarque : si la situation du demandeur d'asile a connu des changements, le préfet peut en tenir compte et ne pas prononcer d'OQTF
- un étranger qui ne réside pas régulièrement en France depuis plus de 3 mois et dont le comportement constitue une menace à l'ordre public
Remarque : la menace à l'ordre public n'est pas systématiquement établie en cas de condamnation pénale